CENSURE MUNICIPALE A ROCHE LA MOLIERE

CE PREMIER TEXTE POUR "VISIONS" JUGE TROP LONG PAR LA MAIRIE A ETE CENSURE. ROCHE LA MOLIERE 2014 A DECIDE DE LE PUBLIER

Avant de rentrer dans la période  des municipales de 2014, nous profitons de ces quelques lignes pour vous présenter un bilan condensé de ce mandat où notre groupe a toujours cherché à être constructif, malgré une mise à l’écart pratiquement permanente sur tous les gros dossiers. Madame le Maire nous a souvent reproché en conseil municipal notre position négative sur certains dossiers réalisés sur la commune depuis 2008, mais comment pouvait-il en être autrement, tant nos ambitions et notre vision pour Roche la Molière étaient différentes. On ne refera pas le monde et tout est question de choix. Mais il y a des choix manifestement que nos élus n’ont pas voulu affronter avec les conséquences qui en ont découlé ou qui en découleront.

 Ce mandat était celui de la rénovation du centre ville dont les premières acquisitions remontent à plus de 15 ans et où rien de positif n’avait été fait. On aurait pu s’attendre à voir le visage de ce centre ville profondément modifié. Si les opérations acquisitions – démolitions ont bien continué, quoi de neuf ? Pour mener ce projet ambitieux, il aurait été opportun tout d’abord de mettre à jour un PLU existant inadapté et d’élaborer un plan d’aménagement d’ensemble du secteur.

 Malheureusement rien n’a été fait dans ce sens. Pour nous élus, on a compris très rapidement que l’objectif principal et prioritaire de ce mandat était avant tout la construction d’une médiathèque – salle de spectacle, dont il y aurait beaucoup à dire sur son implantation. De plus à la lecture des premiers bilans financiers de ce projet, on constate qu’on est bien loin des chiffres initialement avancés.

 Que s’est-il passé centre ville ?

 On assiste, enfin pourrait-on dire, à la rénovation complète de la place Jean Jaurès après avoir dépensé régulièrement pour des replâtrages inutiles. La réalisation de l’Opsis n’est pas étrangère à ces travaux

 Un boulodrome dangereux enfin démoli et remplacé par un chapiteau temporaire qui dure pour faire plaisir aux amis.

 Quelques logements qui sortent de terre en 2013 alors qu’on nous avait annoncé leur livraison en 2011 !

 Le sens de circulation qui n’est pas allé aussi loin que l’on pouvait l’espérer, la faute justement à un manque de projet d’ensemble

 Nos élus ont réussi à sortir du centre-ville les transports en communs et oublié de desservir les nouveaux quartiers de la commune.

Un centre ville bien loin de notre projet et de l’image que les rouchons auraient pu avoir.

Et sur le reste de la commune ?

En matière de rénovation de voiries, on est loin du programme initialement annoncé, sans parler des réseaux humides qui ont été dans de nombreuses rues volontairement oubliés. Le retard pris ne vient que s’ajouter à celui des mandats précédents.

Que dire du terrain situé sur l’ancien LEP en face du collège Louis Gruner. Il y a bien eu des réunions sur le sujet mais rien n’a vu le jour. Dommage car ce site mis en valeur aurait été un atout supplémentaire pour notre commune.

Qu’est devenu la basket professionnel à Roche la Molière. L’aide financière et matérielle apportée les yeux fermés par les élus a conduit malgré tout au dépôt de bilan du club. 540 000€ de subvention, chiffre officiel, en trois saisons, constitue un record national pour une commune de 10 000 habitants

On pourrait évoquer les odeurs du centre de Borde Matin qui pollue le bien être des rouchons sans contrepartie, malgré la perception par la commune d’une taxe

Qu’a-t-il était fait pendant ce mandat en matière de sécurité ? La vidéosurveillance que nous évoquions est restée sans succès. On a eu enfin la mise en place d’un ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique), mais bien loin de ce que l’on aurait pu espérer pour faire respecter les règles de vie de notre société.

L’assistanat s’est poursuivi voire développé, et pas forcément en raison de la crise. Peut-on continuer indéfiniment à boucher des trous financiers et ce malgré des subventions conséquentes. Des réflexions devront être menées lors du prochain mandat sur ce sujet, faute d’avoir été menées pendant celui-ci.

Quel a été l’impact de nos élus à Saint-Etienne Métropole ? Exceptée l’action importante de Madame le Maire au sein de sa commission, on peut vraiment s’interroger du poids et de l’action des élus rouchons au sein de cette instance ( exemple des transports en commun)

Où est passé le débat démocratique ? A quoi ont servi les commissions mises en place ? Comment expliquer l’absence depuis de nombreux mois de certains élus de la majorité aux conseils municipaux ? Des signes qui ne trompent pas, en tout cas bien loin de la nécessité d’une gestion participative, thème souvent évoquée lors de campagnes électorales

Les thèmes ne manquent pas. Voici un bilan plus que rapide de notre part. Et pourtant, Roche la Molière avait beaucoup d’arguments à faire valoir.

Notre équipe aurait pu lui donner un tout autre visage.

Le groupe une Dynamique d’Avenir

CELUI QUI SERA PUBLIE DANS LE PROCHAIN VISION :

Combien ça coûte ?

Tout le monde sait bien que l’on peut fait dire ce que l’on veut aux chiffres. On en a eu une belle démonstration lors du dernier conseil municipal de juillet quand il fut question du bilan financier de l’OPSIS, la nouvelle médiathèque – salle de spectacles de Roche la Molière.

L’adjoint en charge du dossier, nous a présenté, suite à de nombreuses demandes répétées de notre groupe, une fiche financière récapitulant les dépenses et les subventions perçues pour ce projet. Il en ressort un montant final à la charge de la commune de 4 412 024.08€ TTC pour être précis, et celui-ci n’a pas manqué au passage de nous reprocher de façon assez musclée, les chiffres de 7 à 8 millions d’euros que nous avons osés publier. Nous lui avons simplement rappelé que faute d’éléments précis, nous nous sommes appuyés pour nos estimations sur les sommes inscrites aux budgets primitifs ou celles présentées lors des débats d’orientation budgétaire animés par ce même adjoint !

Mais à y regarder de plus près, encore faudrait-il parler des mêmes choses. Tout d’abord, si on considère que un plus un égalent deux, il ne faudrait pas non plus confondre prix de revient et financement. Ensuite, à ce jour nous n’avons toujours pas le détail de ce qui est inclus dans ce bilan. Par exemple, on nous a dit que le coût du parvis de l’OPSIS n’est pas inclus dans ce prix de revient car il fait partie du financement de la place Jean Jaurès ! De même, les frais financiers générés par les emprunts contactés ne sont pas pris en compte. On peut s’interroger de savoir si dans ce bilan sont compris les coûts d’acquisitions foncières, les coûts de démolitions, les frais d’études, d’appels d’offres, les parois berlinoises, etc …

Donc le prix de revient officiel de l’OPSIS ressort à 6 875 736.62€ TTC et que la commune devrait percevoir 2 463 742.54€ de subventions ou remboursements de TVA.

Comme vous pouvez le constater, notre estimation entre 7 et 8 millions n’était pas si loin de la réalité, puisqu’aux 6.8 millions déjà dépensés, il a été retiré un budget de 880 000€, correspondant à des révisions de prix, mais aussi en différant certains achats de livres, CD et autres DVD qu’il faudra bien payer en 2014. Sans cette écriture intervenue lors des décisions modificatives de juillet 2013, on aurait eu un total de plus de 7.7 millions.

Nous rappellerons simplement aux élus de la majorité qu’on est bien loin des 3 700 000 € du projet « Margueritte » qui avait été retenu, mais aussi des montants avancés lors du conseil municipal du 28 avril 2011 où il nous a été présenté un projet avec un coût total de 5 093 699€ HT (6 092 064€ TTC) comprenant les travaux, plusieurs options dont certaines n’ont pas été retenues et les frais de maîtrise d’œuvre. Ce montant a été ajusté à 4 921 325,90 € HT lors du conseil municipal du 20 juin 2011 à l’occasion de la délibération 2011/064.

Alors combien coûte exactement l’OPSIS ? S’il en est un qui sera bien placé pour le savoir, ce sera le contribuable rouchon. Une chose est sûre, c’est lui qui paiera la note, sans oublier celle des coûts de fonctionnement que l’on nous annonce annuellement à plus de 400 000€ !

Faîtes vous-même les comptes !

Le groupe " Une dynamique d'Avenir

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Gabegie, déni de démocratie, sectarisme, et insécurité ont marqué ce mandat. 

STOP A 25 ANS DE CETTE MEME EQUIPE !

L'ALTERNANCE, C'EST MAINTENANT

Annie CLEMENT

Conseillère municipale 

Présidente de Roche la Molière 2014